background
Taxe sur les liens hypertextes

19 Oct

2012

Yann Bidon
ÉcritPar  Yann Bidon
 Avoir Comments  0

Taxe sur les liens hypertextes

Cette news fait suite au chantage de Google sur le déférencement des journaux français sur son indexeur d'actualité si la taxe sur les liens hypertextes passait.

L'annonce de Google fait jaser.

Déjà, la loi est complètement idiote. Je rappelle que Google est une entreprise, qu'elle n'est pas la pour faire du social. Elle a un service d'indexeur d'actualité (Google Actu) qui ramène des millions de gens sur les sites des journaux, c'est un apport de traffic formidable et deviner quoi? Il le fait gratuitement. Après tout, cela lui coûte pas grand chose, et pour l'intérêt général et le droit à l'information, c'est utile. Donc il le fait. Merci Google.

Mais voilà, depuis Internet, les groupes de presse voient leurs ressources décroitre. Alors maintenant, ils proposent de taxer ceux qui leur apporte une visibilité sur un média qui croit plus que le journal papier, c'est-à-dire le web. WTF?! Alors, ils auraient pu négocier (ça se trouve, ils l'ont fait, je ne sais pas) comme toutes bonnes entreprises privés entre entreprises privés. Voir Google et voir ce qu'on peut faire. Rien n'est fait alors on va pleurer dans les jupons de l'État. Et l'État, Keynésien désormais, essaie d'aider et propose cette taxe (hey, c'est une taxe, tu n'y échapperas Google, mouhaha). Google dit qu'il ne veut pas payer pour faire sa bonne action et que si les indexeurs sont taxés pour reproduire des actus de journaux français, alors très simplement, il ne ferait plus ce services.

Et voilà que ça choque l'État. Bah voyons, il faut qu'il apprenne, s'il se mêle des affaires du privés et des grands groupes, que la pression et les menaces sont légions. On a qu'à voir les menaces de brevet entre Apple et Samsung... C'est des requins, on ne devient un grand groupe comme ça, en payant pour faire du social. On est dans une logique marketing, rentabilité et défense de propriété intellectuel. Surtout que, hein, les groupes de presse ne sont pas des modèles en la matière niveau menace non plus. Je me souviens de l'histoire de Mme Figaro. Bref tout ça pour dire que faire pression pour défendre ses intérêts, c'est normal pour les grosses entreprises (bien ou pas bien n'est pas ma question) et si l'État veut s'en mêler, il faudra qu'il fasse avec. Qu'ils répondent de manière ferme ou qu'ils cèdent mais qu'ils ne fassent pas les offusquer.

Google leur rend service et on veut lui faire payer pour ça... Franchement...

LAISSEZ UN COMMENTAIRE


Commentaires (0)

Soyez le premier à réagir.