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Réaction face à la vague d'attaques dans le monde

27 Jul

2016

Yann Bidon
ÉcritPar  Yann Bidon
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Réaction face à la vague d'attaques dans le monde

Bon, j'ai vu ce qui s'est passé à Saint Étienne de Rouvray, j'ai vu ce qui s'est passé à Berlin. Il va de soi que mes pensées vont aux victimes et à leurs proches mais à dire vrai...j'en ai assez de dire toujours la même chose. Je ne veux pas m'habituer aux terroristes et autres actes odieux mais je ne veux pas non plus répéter chaque soir, inlassablement, les mêmes paroles de soutiens. Je pourrai le dénoncer autant de fois que possible, nos pauvres dirigeants sont bornés et ne sont pas prêt à faire de profondes réformes au combien nécessaire tout comme ils sont incapables de mener une réelle politique de Défense nationale. Donc, il y a un moment...voilà. On pleure chaque jour mais faudrait aussi réclamer un peu des comptes à nos dirigeants (droites et gauches confondus). Avant, les guerres se faisaient aux frontières, l'armée est une défense extérieure normalement (à l'exception de la gendarmerie qui relève de l'intérieur). Comment en sommes-nous venu au plan sentinelle où l'on use (vraiment) nos soldats? Et à la limite, j'ai envie de dire, je m'en moque, je ne veux pas savoir les coupables dont découlent cette situation. Ce que je veux, aujourd'hui, c'est un changement avec un vrai plan d'action! Pas du figuratif, pas du symbolique, un cap! Une stratégie!

Un ami m'a alors demandé "Parce que vous proposez quoi, concrètement ? Sans sortir de l'état de droit ni déroger aux droits de l'homme évidemment ?". Voilà ce que j'ai à répondre:

Je suis plutôt comme Isabelle. Je sens que par ton message, tu veux nous inciter à dire fermeture des frontières, internements, comme ça tu pourras lancer le haro. Je vais répondre sur ce point quand même car il doit être évoqué.


La question des frontières



Parlons-en une bonne fois pour toute. Oui, la fermeture bête et méchante des frontières serait idiote en plus d'être inefficace et utopique. Après, intensifiez les contrôles aux frontières, ça n'a rien d'anormal par contre. Un État a la responsabilité d'assurer la sécurité de ses concitoyens et ça ne passe pas par l'ouverture des vannes migratoires comme on le fait actuellement, surtout quand de surcroît, on n'a pas de règles communes au sein d'une Union où l'on peut se mouvoir librement. Pour qu'un État soit souverain, il doit pouvoir contrôler ce qui rentre et ce qui sort. Tu vas me dire qu’on n’a pas les moyens de tous contrôler et c’est vrai, surtout quand on a du des vagues migratoires comme se fut le cas récemment. On les repère et on les renvoie, on ne peut tolérer l’établissement d’espace de non-droit comme la jungle de Calais. Ils vont sûrement revenir, c’est inefficace, potentiellement. Mais c’est sur le principe. Tu n’es pas le bienvenu si tu n’es pas autorisé à rentrer. Et j’insiste, là, ça a l’air répressif car on subit une vague migratoire intensive mais je ne suis pas pour la fermeture totale mais pour une immigration choisie et raisonnée. Les étudiants, les travailleurs qualifiés ou dont on a besoin, je les accueille volontiers. Mais vois-tu, je n'ai pas envie de cristalliser le débat sur les frontières. D'autres politiques s'en chargent très bien et surtout, ce n'est qu'un point parmi tant d'autres. Il y a tant à voir tant le sujet est transverse et touche tout un tas de domaine que je vais développer plus tard. Mais juste, pour terminer sur ce point...faut arrêter avec le complexe du Messie. On n'a pas à accueillir toute la misère du monde. Il faut aider son prochain mais ce n'est pas en lui volant son peuple qu'on va aider le pays d'origine à se rétablir. Alors oui, c'est salaud de rejeter des gens dans le besoin et la détresse, mais encore une fois, je ne crois pas qu'on aide le peuple (je parle du peuple et non des quelques émigrés) ainsi. Tout comme, oui, on doit avant tout penser à son propre peuple. Ainsi il faut se poser plusieurs questions comme "a-t-on la capacité de les accueillir?", "combien ça coûterait et cela se fera au détriment de quoi?", "A-t-on d'autres problèmes plus prioritaires chez nous?". Bizarrement, aujourd'hui, on trouve le moyen d'héberger tout le monde mais avant la crise migratoire, impossible de trouver un endroit pour nos sans-abris, c'est quand même étrange. Alors que eux aussi, ils ont tout perdu, ils sont dans la détresse et la misère. Moi, pas comprendre. Comme quoi, quand on veut, on peut. Faut juste avoir la volonté politique.


Une vraie politique d’intégration et d’assimilation



Les frontières ne sont qu’un point dans ce grand tout. Accueillir des gens, du moment qu’on ait les moyens et les infrastructures qui suivent (crèche, école,...), je n’ai rien contre. Encore faut-il qu’ils s’intègrent au peuple français. Qu’est-ce que cela veut dire? Déjà, une maîtrise basique de la langue. Je ne demande pas qu’il parle français directement à leur arrivé. Toutefois, au bout de deux ans, on pourrait vérifier qu’ils puissent tenir une conversation en français. Par la même, on pourra vérifier si au moins une personne dans le foyer, non en étude, a un travail ou en a eu un et en cherche de nouveau ou s’il est en recherche active. Car pour le coup, immigré ou non, je n’aime pas les gens qui vivent en parasite. Le chômage existe et est une bien triste réalité. Cela peut arriver à tout le monde. Après, quand la France t’accepte en son sein, il est normal, si tu n’es ni en étude ni en âge de la retraite, que tu contribues au maillage économique. Donc faudrait une phase en deux temps avec un visa temporaire de deux ans puis ensuite, on peut leur donner un visa plus long ou s’ils le souhaitent, entamer une procédure de naturalisation.


En outre, parlons aussi de l’outrage national. Car on a l’outrage des symboles (marseillaise, drapeau…), contre une personne dépositaire de l’autorité public (élu, agent public,...), par contre, tu peux insulter le pays, ça va. Dire “Nique la France, pays de merde” ou “Pays de kouffar”, ça passe, on peut même le mettre dans des chansons. Comment faire une cohésion nationale avec des gens qui insultent le pays? On peut le critiquer de manière constructive. Nonobstant, l’insulte reste une insulte et ne devrait pas rester impuni. Quand tu es au sein d’un pays, d’une nation, avec une histoire, elle t’a accueilli lorsque tu en avais besoin et là, tu lui plantes un couteau dans le dos et on ne devrait rien dire. On ne pourra pas cohabiter et faire ce “magnifique” vivre-ensemble tant que tu as des gens qui attisent la haine contre la nation. Et je parle des gamins dans la rue jusqu’aux personnalités religieuses et politiques. C’est inacceptable. Si on met des amendes à chaque insulte sur la France sur les réseaux, l’espace publique et lieu privé à vocation d’accueillir du monde, j’ai bon espoir sur les recettes de la France. Pourtant, non. On tolère, on préfère ne rien dire et courber l'échine.


Un point crucial, l’Éducation Nationale



Point d’orgue de l’intégration/assimilation, l’Éducation Nationale est bien mal au point. Je pourrais faire un pamphlet entier dessus mais je résumerai par absence de discipline et trop de nivellement par le bas. On n’apprend plus à nos enfants à avoir un esprit critique et à prendre du recul sur les choses. Tout comme la politique de l’enfant roi est nocive. “Ho mais c’est dur pour eux de travailler 4 jours et demi”...Euh...On l’a fait, nos parents aussi, ils en seront tout aussi bien capable. “Non mais les devoirs, c’est fatiguant, quand il sort de l’école, ça doit être terminer”...ho pauvre bichon, il ne faut surtout pas qu’ils consolident ses connaissances et les mettent en pratique. Ou encore la perle de notre Najat Vallaud-Belkacem, “l’élève doit avoir son mot à dire sur son redoublement”... Non, non, et non. Si des professeurs estiment qu’ils n’ont pas le niveau, ils n’ont pas le niveau. Ils n’ont pas à avoir voix au chapitre. Aujourd’hui, il y a beaucoup trop d’enfants au collège qui ne savent pas parler français soit qui ont d’énormes déficiences en calcul. Mais non, on ne va pas leur permettre de rattraper leur retard, non, ça pourrait être mal pris et créer un sentiment d’échec. Non, vaut mieux qu’ils accumulent. Comme ça, on n’est sûr qu’aux examens nationaux, ils se plantent bien.


Redonnons de la poigne aux enseignants. On ne peut faire cours avec des élèves trop perturbants. Mais que faire quand on ne peut les virer? Quand tu convoques les parents pour discuter du comportement de leur enfant et que ces derniers ne viennent pas car ils n’en ont rien à faire? Un seul mot, discipline. Et ce, dès le plus jeunes âges. Un enfant bien éduqué ne sera pas un fauteur de trouble et sera un bon citoyen, une personne avec qui on pourra vivre avec. Je ne parle pas du savoir ici, hein. Je me moque de son niveau de science ou de littérature. Mais qu’on lui inculque les règles de vie en société et à vivre selon des règles établies. Les cours de morales pour moi sont une très bonne idée. Tout comme je suis pour les exposées qui poussent les élèves à faire leurs propres recherches.


Parlons également du contenu. J’attendais beaucoup des cours de philosophie et finalement, j’ai été très déçu. On étudiait la pensée d’autrui et on se contentait de la réciter bêtement. Cela n’a aucune valeur ajoutée. Moi, je voulais qu’on pose un thème et qu’on échange, qu’on discute. Il est important de connaître ce que disent les grands penseurs mais j’ai mes propres avis, réflexions. Je n’ai pas besoin de lire que Descartes démontre l’existence de Dieu via un triangle pour avoir ma propre opinion dessus. Et par maïeutique, guidé par le professeur, on aurait pu avoir de grands débats sur des sujets passionnants et approfondir ainsi notre pensée. Moi je veux ça et plus tôt également. Pour l’Histoire, j’aime bien le roman national, ça permet d’avoir une base commune. Notre pays a un héritage et un patrimoine, il est bon de le connaître. La France, ce n’est pas juste ce qu’elle est actuellement, tout comme elle n’est pas interchangeable avec d’autres pays. Elle a une Histoire qui lui est propre et faut la transmettre. Est-ce partial? Oui, mais l’éducation l’est également. On le voit d’autant plus que les politiques l’utilisent à des fins de propagandes. L’Histoire est écrit par les vainqueurs. Je veux que notre Histoire subsiste. Alors je n’ai rien contre aller voir d’autres cultures comme la Chine et autre. Mais pas au détriment de pans importants de notre culture commune comme le siècle des Lumières ou encore l’Empereur Napoléon 1er. On a une belle Histoire, il faut en être fier et ne pas se priver de la faire perdurer via son enseignement. Et encore une fois, c’est un socle commun. Tu es en France, voilà ce qu’a fait ton pays.


C’est durant cette phase qu’on forme les Hommes de demain. Esto Vir comme dirait l’établissement scolaire Saint Thomas D’Aquin Veritas. C’est dès maintenant qu’il faut créer un attachement à son pays, apprendre à vivre en société et adopter un esprit critique.


Briser ce sentiment d’impunité



Pour moi, ce point n’est pas si isolé de la perte d’autorité des professeurs d’école. Aujourd’hui, il y a eu trop de tolérance, on a trop laissé proliférer le communautarisme et le dicktat des minorités. “Tu dis ça car je suis arabe/noir/juif/homo/ce que vous voulez”, faut arrêter cette victimisation mortifère. Quand on reproche quelque chose à ces personnes, ça nous sort le même couplet et tu as des associations qui font leur beurre là dessus en faisant des procès à la moindre occasion. On ne peut plus rien dire! J’imagine que pour ce texte, on va me traiter de facho, de xénophobe, d’extrémiste, etc. Je suis une personne qui dit ce qu’elle pense, voilà tous. Ainsi, certaines personnes se croient intouchables. Nos forces de l’ordre sont épuisées et n’osent même plus rentrer dans certains quartiers. Je ne comprends pas ces gens qui caillassent des pompiers venus sauver des gens. Il faut renforcer notre politique judiciaire. Car les forces de l’ordre connaissent les fautifs et parfois, ils les capturent après de laborieux efforts. Oui mais voilà qu’ils écopent de simples amendes et sont remis en libertés. On contrôle une femme avec un voile, ça se transforme en rixe. On contrôle un jeune, le père sort le couteau. La récente attaque à Saint Etienne de Rouvray, le mec est allé en Syrie, il s’est fait arrêter à son retour, on l’a libéré avec un bracelet électronique. Ha bah bravo. “Oui mais Yann, on n’a plus de place en prison”, ha bah c’est sûr que si on avait mis autant d’ardeur à créer des prisons que des logements sociaux, peut-être que ça ne serait pas le cas.

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